ARTS GRAPHIQUES > TYPOGRAPHIE
N. m. Instrument utilisé par les typographes pour assembler les caractères en plomb destinés à l'impression typographique.
Jadis en bois, le composteur est devenu métallique au 19e siècle.
Il est composé d'une sorte de règle sur laquelle on aligne les caractères, d'une partie mobile, le fer qui peut coulisser le long du composteur et qui permet de fixer la longueur de la ligne que l'on compose (la justification) et d'un système de blocage du fer.
Le typographe tient le composteur dans sa main gauche et va prendre les caractères en plomb dans la casse avec la main droite. Il maintient le dernier caractère composé avec son pouce gauche (ou l'inverse, s'il est gaucher !). Il lit au fur et à mesure le texte à composer sur le visorium. La vitesse de composition atteignait 1 000 signes à l'heure.
Quand une ligne est composée, elle est justifiée en tenant compte de l'alignement souhaité, à l'aide d'espaces ou de cadrats insérés entre les mots et les caractères puis transférée sur la galée avant que l'ensemble d'une composition ne soit posé et bloqué dans la forme.