ARTS GRAPHIQUES > IMPRESSION ET FAÇONNAGE
ARTS GRAPHIQUES > LIVRE ET RELIURE
N. m. Dans le manuscrit de l´antiquité grecque et romaine, plus rarement dans le codex, le colophon placé à la fin de la dernière colonne de texte donne le nombre de feuilles (ou le nombre de colonnes) dont se compose un ouvrage et permet ainsi de s´assurer de son intégrité.
Dans le codex, puis dans les incunables, le colophon donne des indications sur l´origine intellectuelle (auteur, titre exact...) et matérielle (scribe ou imprimeur, lieu et date de la copie ou de l´impression).
Après le développement de la page de titre, le colophon se réduit le plus souvent à une adresse d´imprimeur et à une date (plus « fiable » que la date du titre qui a pu être imprimée bien avant la fin de l´ouvrage). Il finit par se confondre avec notre moderne « achevé d´imprimer ».
Le colophon (sans son nom) est resté dans les ouvrages de luxe modernes où il énumère les différents collaborateurs (imprimeurs, graveurs, typographes, etc.) et il revient à la mode, sous l´influence anglo-saxonne, pour désigner la page (rarement placée à la fin) où l´on énumère les différents collaborateurs d´entreprises éditoriales très complexes.